Abréviation de « British Exit », le Brexit signifie la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne.
À la suite du référendum, les français expatriés au Royaume-Uni, et principalement à Londres, ont augmenté leurs investissements dans l’immobilier parisien (simple investissement, résidence principale ou pied-à-terre). Le marché de ce dernier a d’ailleurs connu une hausse de 10 % l’an dernier.
Pour ce qui est des britanniques, leur intérêt pour l’immobilier français est toujours très important. Cela est notamment dû aux prix attractifs mais aussi aux conditions d’emprunt favorables. Et bien évidemment à l’art de vivre à la française !
Sur les 4 premiers mois de 2017, les demandes d’investissement ont progressé de 6 % (selon BNP Paribas International Buyers). Les britanniques restent les premiers acheteurs étrangers dans l’Hexagone avec 32 % des transactions.
ET LES HAUTS-DE-FRANCE DANS TOUT ÇA ?
En début d’année, la région a lancé une campagne de communication au Royaume-Uni dans le but d’attirer les entreprises britanniques à s’installer de l’autre côté de la Manche.
« Les Britanniques ont dit non à Bruxelles, ils n’ont pas dit non à la région Hauts-de-France. Nous travaillons ensemble à une stratégie gagnant-gagnant pour booster nos échanges, le développement économique et le tourisme. Aux investisseurs et aux chefs d’entreprise britanniques, je dis “chez nous, vous êtes chez vous’’ » – Xavier Bertrand, Président de la région.
Tout comme les entreprises, le tourisme est également important pour la région. Frédéric Leturque, Président du Comité régional du tourisme, met un point d’honneur à ce que la région « reste attentive à renouveler ses messages d’amour à ses voisins d’outre-Manche ».
En 2016, la clientèle britannique représentait 12 % des 9 millions de nuitées enregistrées dans les Haut-de-France.
INTERVIEW SQUARE HABITAT NORD DE FRANCE
Nous avons interviewé pour vous Fabrice Coussin, Responsable transaction des agences immobilières Square Habitat du Touquet, de Merlimont et de Berck-sur-Mer, au sujet du Brexit et de son impact sur la Côte-d’Opale.
Nous y apprenons notamment que 2 % d’étrangers investissent dans l’immobilier en France. Et parmi ces 2 %, 19 % sont britanniques.